Les élites culturelles et scientifiques de l'URSS sont de plus en plus nombreuses à quitter leurs pays. L'opinion s'est focalisée sur le danger que pourrait représenter la dispersion dans le tiers monde d'un savoir nucléaire à des fins militaires. Cette question particulière ne se pose pas vraiment pour l'instant, mais des troubles politiques prolongés et un effondrement durable du programme de recherche nucléaire pourraient effectivement pousser des spécialistes de haut niveau à émigrer. Au-delà, c'est le problème d'un pays qui voit ses intellectuels, qui connaissent l'expatriation en masse, qui est posé à la communauté internationale.